jeudi 27 octobre 2011

Les aveux .

Cette histoire est vraie. Début jusqu'à la fin.
Je vous écris depuis un environnement bruyant et très irritant soit mon appartement. En fait ce n'est pas mon appartement mon problème mais plûtot l'appartement juste au dessous. Dans le genre on entre dans le bloc et la boucane de marijuana ou autres substances suspectes sortent des fentes de la porte. Je me crois dans un rave 24/7 sans l'ecstasie c'est quand même une bonne aubaine non ? Bref , si je pouvais en ce moment j'irais leur montrer mes techniques de bases en boxe. Ça doit pas trop être difficile mettre K.O deux gelés de la vie.

La première chose qu'on remarque sur ma table de chevet c'est mes bouchons. Oui oui . Bouchons. Des fucking bouchons oranges flash. Tsé dans le style je traverse la rue en pleine nuit habillé en noir pis l'automobile prend le champs à cause que mes bouchons l'ont aveuglé. Ils sont toute ; Glow in the dark , ajustable, oranges, gros, petits ... mais pas assez puissant pour ne plus entendre les imbéciles du second étage. Disons que c'est pas très sexy une fille avec des oreilles de shrek oranges ...assez décevant. Si au moins les bouchons étaient verts.

Après de nombreuses nuits blanches à entendre des rires absurdes et à sentir le pot j'ai décidé pour plusieurs raisons d'aller consulter. Traitez-moi de tous les noms : Folle , dépressive ect. Je m'en fou carrément. Malgré ma crainte envers ce docteur trop souriant , trop frisé et trop lunetteux j'ai accepté le fait que je n'allais pas bien. Ça m'a pris des siècles avant de prendre mon courage à deux mains. Mais c'est dès le jour où tu te rends compte que ta vie ne tiens plus qu'à un fil que tu réalises qu'il est temps que tu te prennes en main et de parler à quelqu'un qui t'écoutera peu importe tes humeurs.

J'ai pas honte d'en parler. J'allais pas bien et c'est tout. J'allais vraiment pas bien.

Je me sentais bien après la première séance avec le psychologue. Je croyais que j'étais guéri dès le premier 1h3O en sa compagnie. J'avais mon sac en main, le sourire aux lèvres prête à me lever du sofa peu comfortable. Mais quand mon regard à croisé le sien j'ai tout de suite su que cette émotion de bien être ne serait qu'éphémère. le torse penché, les coudes sur les genous ... je savais que ce n'était qu'une impression que je me faisais... je n'étais pas guéri .  '' Tu es sur le bord du suicide ma belle on doit te prendre en main au plus vite possible.'' Boom , la réalité qui frappe dans la figure. Des images, des sons , des souvenirs. 

Cette histoire qui s'est pourtant produite cette semaine , je ne l'ai pas raconté en vérité à tout le monde. J'avais peur qu'on me juge , qu'on ne m'aime plus. Mais j'ai réalisé que en parler comme ça m'aidait à passer aux travers de pleins de trucs. De passer à une nouvelle étape. 

Que ceux et celles qui me jugent sortent de mon cercle d'amis , ne soit plus amoureux de moi et ne fassent plus parti de ma famille . Parce que tout ce que j'ai besoin.. c'est de vous et vos je t'aime. 

xxx
Marie.  

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